Faire bonne impression

Annalina pratiquait, comme un certain nombre de New Yorkais, la course à pied appelé plus communément jogging. Elle n'avait pas le loisir de courir tout les matins, son travail à BioM et en tant que corporatiste lui prenant beaucoup de temps. Mais elle se levait à la même heure tout les jours de la semaine et profitait du week end pour aller courir à Central Park. Quand elle courait, elle attachait en règles général ses cheveux avec un élastique et ce matin, le seul qu'elle avait trouvé avait craqué quand elle avait voulu s'en servir.

Trouvant un ruban en ayant retourné la moitié de son appartement, elle avait tout de même réussi à garder tant bien que mal ses cheveux noué en queue de cheval, mais elle n'avait plus le choix. Elle devrait aller s'acheter des élastique à cheveux. Elle décida d'aller au centre commercial dès qu'elle serait douché. Ce qui étais fait à 9h30 du matin. Les magasins n'ouvrant que vers 10h, elle s'installa à la terrasse d'un café pour profiter du soleil. Elle portait un short noir classe qui lui arrivait à mi-cuisse et un petit haut décontracté à manche trois quart mais avec un décolleté assez prononcé. Elle portait une paires de scandales à haut talon noir avec un petit papillon rouge au niveau de la cheville. Jambe croisé, elle buvait son café tout en lisant le journal du jour. Les nouvelles n'étaient pas très bonne, comme toujours constata Annalina. Vers 10h30, une fois terminé son journal et son 3ème café, elle se dirigea vers le centre commercial.

Elle se dirigeait vers un magasin d'accessoires pour jeunes filles, sachant qu'elle y trouverait les accessoires qu'elle cherchait, avec l'assurance des gens qui savent où ils vont et ce qu'ils veulent. Ce qui était le cas d'Annalina et pas seulement en ce qui concernait les élastiques à cheveux. Partout ledit magasin, elle regardait les différents accessoires lorsqu'elle fut poussé fortement par une jeune fille au cheveux rose, faisant tombé les différentes choses qu'elle avait en main.

Annalina baissa ses barrières mentales pour voir quels troubles agitait la jeune fille qui se trouvait en face d'elle. Mutante pensa Annalina lorsqu'elle senti les émotions de la jeune fille. Plutôt du genre émotive et solitaire pensa Annalina au des réactions de la jeune fille.

"Ce n'est pas grave" Répondit-elle en souriant. Elle se baissa en même temps que l'adolescente pour ramasser ses propres affaires tombé à terre, dont son sac à main noire qui était miraculeusement fermé et dont le contenu n'avait pas bougé de place. Pas qu'il y ai de chose gênante, mais c'était toujours pénible de ramasser les divers petits objets de type gloss, miroir, stylo, ... et toutes les petites choses qui faisait que le sac à main d'une femme est toujours trop petit.

"Tu t'es bien maitriser avant de perdre le contrôle. Ce n'est pas aisé pour les jeunes." Elle avait dit sa d'une voix douce que personne d'autre que la jeune fille ne pouvait entendre et avec un sourire doux. Elle ne voulait pas faire peur à l'adolescente en abordant un sujet que peu de gens aimait abordé, mais elle avait reconnu un contrôle de soi qu'il est toujours intéressent d'avoir dans ses rangs. Considérant que de toute façon il n'y a jamais assez de personne dans son propre camps, c'était devenu presque systématique pour elle de chercher à ramener du monde au sein de la corporation quand elle en avait l'occasion.

Ainsi la jeune femme avait deviné qu'elle était une mutante, Lyssandre s'appretait à "s'enfuir" quand elle vit le sourire que lui faisait la femme, un sourire gentil, bienveillant.

Mais était il vrai? et comment cette femme avait deviné qu'elle était une mutante après tout elle avait réussi à se contrôler donc il n'y avait aucun moyen de voir ce qu'elle était.

Et elle quel était son don, car elle se doutait maintenant que la femme était une mutante.

"Merci, j'ai du mal à me contrôler mais j'y travaille"

Se relevant, elle regarda la jeune femme, devait elle lui demander son don? Aurait elle une reponse?

*Bah il n'y a qu'un moyen de le savoir*

"Excusez moi, comment avez vous su ma.... heum, euh condition?"

Annalina eut un sourire nostalgique en repensant à son passé. Le contrôle de son don avait été relativement rapide, car il lui était nécessaire d'en maîtriser au moins une partie afin de supporter la présence d'individu. Elle fut ramener au présent par la question de la jeune fille. Question fort intéressante en effet. Qui méritait une réponse.
"Ma foi, j'ai un pouvoir qui concerne les émotions. Celle des autres, bien entendu. Je ne t'en dis pas plus. Car comme pour toi, c'est mon petit secret. Connu de très peu de personnes. Mais, je dois dire que tu m'intrigue. Car je ne connais pas la nature de ton don. Quel est-il?"

En fait il n'y avait qu'une personne sur toute la planète qui savait les tenants et aboutissant de son don. C'était son secrétaire à BioM et surtout le chef suprême des corporatistes, dont elle était la bras droit. Mais il était aussi la seule personne en qui elle avait totalement confiance. Ce qui était réciproque, et les rendaient si efficaces quand ils travaillaient ensemble. Si redoutable. Annalina à elle seule suffisait à faire trembler les imbéciles qui auraient voulu n'en faire qu'à leur tête. Mais, pour l'instant, elle ne voulais pas impressionner, elle voulait gagner la confiance de la jeune mutante, qui pourrait avoir un bel avenir au sein de la Corporation.

"Hum... nous pourrions peut être parler de tous cela dans un endroit plus approprié comme par exemple le salon de thé qui fait l'angle, qu'en penses tu?" Sa voix se faisait envoutante, son sourire doux comme le miel, ses yeux avait la profondeur de l'infini. Elle attrapa ses lunettes par la monture pour les repositionner de manière correcte sur son nez. Elle attendait avec calme et assurance la réponse de l'adolescente.

Contre toute attente l'adolescente accepta de se rendre dans le salon de thé. Mais qu'apprenait-on aux jeunes de nos jours. Personne ne lui avait dit de ne jamais suivre un inconnu. Pas qu'elle cours un quelconque danger avec Annalina, bien au contraire, mais cela relevait de la prudence la plus élémentaire. Si elle parvenait à ses fins, Annalina lui apprendrait ce genre de chose que personne ne lui avait apprise et qui lui assurerait un minimum de survie.

Suivant de près la jeune fille, elle paya à son tours les quelques articles choisis, c'est-à-dire principalement des élastiques à cheveux, rangea toutes ses affaires en vrac dans son sac - elle ferait le tri plus tard - et se dirigea vers la sortie. Quittant le magasin, elle se dirigea droit vers le salon de thé, laissant à sa jeune compagne le temps de venir se placer à ses cotés.

"Au fait, nous ne nous sommes pas présenté. Je suis Annalina Bluestone. Voici ma carte. Et tu es?" Elle lui tendit une superbe carte ou était inscrit son nom et ses coordonnées aussi bien personnelles que professionnelle. Le nom est la chose la plus utile quand on cherche des renseignements sur quelqu'un. Et Annalina chercherait ses renseignements dès la fin de leur entrevue. L'adolescente était l'exemple typique des jeunes recrues que la corporation cherchait à recruter. Elle ne le savait peut être pas, mais elle avait un fort potentiel. En fait tout jeune mutant avait un fort potentiel, mais l'essentiel était de les empêcher de devenir Académicien. Quel gâchis tout ces jeunes qui mourrait pour ne pas avoir été dans le bon camps et pour avoir cru aux âneries prôné par l'instigatrice. Mais il y a toujours des dégâts collatéraux dans ce genre de guerre, et ce serait un mal pour un bien. Pour le bien des mutants et de l'humanité toute entière, Annalina en était persuadé.

Arrivant devant le salon de thé, elle se tourna vers la demoiselle et annonça théâtralement tout en ouvrant la porte :
"Voici le meilleur salon de thé de tout New York. Et ils font un chocolat chaud absolument divin." Puis se tournant vers le serveur "Une table pour deux dans un coin tranquille s'il vous plait". Bien qu'ayant peu de temps pour elle même, Annalina était une habitué des lieux. C'est pourquoi le serveur les installa dans une petite alcôve au couleur chaleureuse et légèrement en retrait par rapport au reste de la salle. S'installant confortablement dans le siège, elle laissa le temps à la jeune fille de faire de même avant de lui demander ce qu'elle voulait boire. Elle même n'avait plus besoin de regarder la carte, car elle la connaissait presque par cœur et savait ce qu'elle voulait boire.