Dans le porrrrt d'Amsterrrrdâm ! Il y a des marins qui chantent... [Andrew+autres sur demande]

Il y avaient trois raisons. Il avait envie de bouger pour maigrir, il avait envie de bouger parce qu'il se sentait rouillé et il avait envie de bouger pour voir d'autres choses. Il avait eu envie de cela et la meilleure solution à ces trois envies était la chasse. Il était donc sorti de son petit appartement tard le soir et s'en était allé vagabonder dans les rues de New York en évitant soigneusement les ruelles sombres. Il en gardait toujours une trouille et de mauvais souvenirs. Pourtant, il était un prédateur au sommet de l'évolution, il n'aurait pas dû avoir peur de ces choses là. Cela le chagrinait jusqu'à ce qu'il apprenne que même les prédateurs dans la nature avaient leurs faiblesses et qu'il évitaient certains lieux. Adam n'avait jamais pensé avant ce moment là qu'une émission animalière sur les fauves africains aurait pu lui apprendre quoi que ce soit. Mais chacun fait sa culture comme il le pouvait. Désormais, il regardait beaucoup plus les émissions à vocation éducatives.

Il n'empêchait qu'il était allé chasser, qu'il avait trouvé sa proie et qu'il s'était amusé avec elle. Il fallait bien aussi qu'il travaille son pouvoir. Ne laissant rien derrière lui, pas même un squelette, il s'en était allé les membres raidis et douloureux par son immobilisation forcée. Il avait marché pour se détendre et s'était retrouvé devant un ferrie. Pris d'un caprice soudain, il avait rapidement acheté un billet pour la première destination et voulu prendre l'air du large. Il fallait croire que l'air du large lui avait fait plus de bien qu'il ne l'aurait imaginé puisqu'à peine quelques minutes après avoir commencé à sentir les embruns sur son visage, ses paupières s'étaient alourdies puis définitivement fermées. Il dormait d'un sommeil profond confortablement installé dans son siège mais souffrant un peu du froid. Sa respiration se faisait calme et tranquille : les prédateurs n'ont pas peur des proies et peuvent dormir en paix. Il restait donc là sur son siège malgré le vent qui forcissait et les vagues qui amorçait le si caractéristique roulis pendant que la traversée se déroulait.


[ps : je peux faire un autre sjet, si jamais tu n'arrives pas à t'y insérer de manière logique. Et je n'ai pas mis de précision de temps ]